Les mains, celles qui me massent
En apportant la bonne chaleur
Salutaire à mes vertèbres qui se tassent,
Montent, puis descendent avec douceur.
Au début, c'est comme une légère caresse,
Imitant le doux vol et le frôlement
Nec plus ultra de l'aile délicatesse.
Soudain, le mouvement devient plus évident,
Dénouant le nœud de la contracture,
Écartant le feu et sa sourde douleur,
Modelant la pâte chair à bonne température.
Oh ! qu'il est agréable le geste réparateur !
N'est-ce pas là une réponse vraie, à la
Kyrielle des petits soucis de mon corps,
Incomparable pouvoir du contact des mains,
Né de cette science qui apporte le réconfort ?
Et voilà pourquoi, modestement,
Je vous remercie et vous serre,
Vous, les mains savantes.
Serveur miroir esprit
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